Contre-sens, excès de vitesse, plaques d'immatriculation volées: Julien "voulait se faire du mal" et accuse... son ex d'être responsable de son état
Trois mois après avoir obtenu un sursis probatoire, Julien a recommencé à être violent. Miraculeusement, il a obtenu la même mesure de faveur.
- Publié le 20-04-2024 à 05h56
- Mis à jour le 20-04-2024 à 08h07
Le 31 août dernier, Julien fut condamné à 2 ans de prison pour des vols avec violence et effraction et des coups et blessures sur sa compagne. Un sursis probatoire de 4 ans avait été accordé au prévenu. De cette manière, la justice pouvait une nouvelle fois faire confiance à l'homme violent, tout en le surveillant du coin de l'œil. Trois petits mois plus tard, Julien a récidivé...
L'homme détenu avait admis face à la justice l'ensemble des faits dont a été victime Caroline (prénom d'emprunt), sa désormais ex-compagne : coups et blessures, vol d'un GSM et d'une carte de banque, utilisation de cette dernière et menaces de mort. Si Julien avait usé de violence, c'était "par vengeance"., affirmait-il, visiblement touché et blessé quand il a appris "qu'elle avait couché avec un ami à moi".
Un nouveau sursis probatoire
Le 21 novembre dernier, toujours avec ses mains, mais derrière un volant, Julien a adopté un comportement criminel en prenant la fuite et en "cherchant à se faire du mal" avec son véhicule aux plaques d'immatriculation volées. Durant la course folle, Julien a notamment roulé à contresens, monté sur un trottoir et manqué de peu de foncer dans un combi de police. La faute à qui ? "À son ex-compagne", lâchait le prévenu. Juste après son placement sous mandat d'arrêt, Julien a également commis une rébellion sur une policière après lui avoir saisi le bras.
La défense a obtenu ce qu'elle souhaitait: un nouveau sursis probatoire, fixé à cinq ans, avec une peine de 4 ans de prison.